La couleur de ce matériau de la Terre solide

Publié le par estaran

LA TERRE ET LA LUNE

(dicté par le Seigneur à Jacob Lorber le 4 juin 1846 )



CHAPITRE 16

Matériaux et construction de la deuxième Terre

 

- 23 Janvier 1847 - ( suite et fin )



En ce qui concerne la couleur de ce matériau de la Terre solide, il est vers l'extérieur plutôt d'un blanc grisâtre, et à la lumière du soleil il apparaîtrait à peu près comme la couleur de la perle ; plus au-dessous par contre la couleur devient toujours plus sombre, mais d'un changeant merveilleux, semblable à celui que l'on appelle le nacre doré.
En outre ce matériau est extrêmement pesant et doit même l'être ; car c'est en lui que repose le principal élément d'impulsion du mouvement rotatoire de la Terre, but pour lequel ne peut servir la croûte extérieure terrestre trop molle et spongieuse.

Voici donc révélées quelques propriétés de la masse de cette Terre médiane, et nous pouvons maintenant considérer sa construction. Le concept le plus clair de cette seconde Terre rigide, en ce qui concerne son ingénieuse structure, peut vous être fourni de la façon la meilleure et la plus pertinente, par un examen attentif des os d'une boîte crânienne, ou bien par celui d'une très ordinaire noix, et cela parce que ces objets se présentent à vous pour ainsi dire en maîtres qui attirent votre attention sur leur structure ; dans cette structure, cet organe, vous trouverez facilement le concept que vous devrez ensuite agrandir énormément pour vous former une idée précise de la façon dont cette seconde Terre compacte et rigide est artistiquement et opportunément construite.
A ce sujet, vous devez avant tout bien noter que serait en tort quiconque voudrait soutenir s'être déjà formé un concept d'une chose, en l'ayant seulement observée et confrontée avec une autre semblable.
Car il doit d'abord trouver l'idée grâce à l'observation et à la confrontation entre les deux choses ; et c'est seulement quand il l'a trouvée qu'il doit anatomiquement l'analyser et l'agrandir ; et c'est alors qu'il pourra dire s'être fait vraiment une idée de la chose observée.

Or donc nous voulons nous faire une idée de la structure artistique et très ingénieuse de la Terre médiane rigide ; mais comment ferons-nous ? -
La chose désormais ne sera pas trop difficile.
A ce que les pores visibles sont dans les os, correspondent en cette seconde Terre de très longs canaux ayant parfois le diamètre de bien des toises, canaux qui, en divers points, sont pourvus des plus diverses valves de fermeture.
En plus d'un endroit, divers canaux convergent en un seul point ; chacun achemine jusqu'à ce point un liquide particulier, de sorte qu'en un semblable centre de réunion ou centre vital secondaire, les divers liquides viennent à composer un mélange absolument nouveau, et de là, ce liquide de type nouveau est acheminé plus avant à travers de nombreux autres canaux se ramifiant dans toutes les directions.
Cependant tous les canaux sont dans toute leur longueur munis d'un très grand nombre de soupapes de fermeture, qui s'ouvrent vers l'extérieur et se ferment vers l'intérieur.

Mais quel but ont ces valves dans ces innombrables canaux ? Ces valves servent à empêcher que les humeurs nutritives et vitales de très diverses espèces poussées par les viscères terrestres, reculent en tombant dans les viscères, ne serait-ce que par l'effet de leur poids ; car chaque pulsation de l'immense cœur tellurique pousse les humeurs les plus variées à l'intérieur des innombrables organes.

Si donc de tels organes n’étaient pas munis d’une valve de fermeture déjà là où les humeurs font leur entrée, ces dernières se reverseraient dans l'intérieur par suite de leur poids ; mais au contraire, quand les humeurs, sous la poussée de la pulsation, montent avec la pression du dessous, elles ouvrent ces valves et pénètrent dans les canaux.
Lorsque ensuite la poussée diminue en attente de nouveaux matériaux à soulever avec un nouvel effort, la masse des humeurs déjà pénétrée dans les organes presse sur ces valves de haut en bas, et de cette manière se coupe par son propre poids, le chemin du retour.

On comprend de soi qu'une telle immense veine terrestre doit-être munie de nombreuses valves de fermeture de ce genre au long de son parcours qui souvent atteint plusieurs centaines de milles, car autrement, sans un nombre suffisant de ces points d'appui, la masse ininterrompue de liquide dans un canal aussi long deviendrait trop pesante pour pouvoir être soulevée à chaque pulsation, et, à cause poids excessif, cela finirait avec le défoncement et la destruction de l'unique valve existante. Quand les canaux ou veines sont très grands, ils ont aussi, outre ces valves de fermeture, de grands coudes de chute(*),

et séparément encore des pompes foulantes moyennant lesquelles une aide valable est prêtée à la poussée de la pulsation. De semblables valves, vous les trouvez aussi en chaque veine des corps animaux ; il suffit que vous observiez une préparation anatomique, ou bien, en vous servant du microscope, une fibre de bois, et la grande quantité de ces valves de fermeture disséminées sur toute la longueur des petits tuyaux ne pourra plus vous échapper.

Réfléchissez un peu sur ce qui jusqu'à présent vous fut exposé au sujet du mécanisme de cette Terre solide, et vous aurez acquis des connaissances vraiment utiles autour de faits naturels ; et quand vous vous trouverez un peu à votre aise en cette description de la mécanique terrestre, vous pourrez avec une facilité d'autant plus grande comprendre la révélation suivante au sujet de ce mécanisme, ou l'on verra encore bien plus d'ingéniosité que dans la description précédente.

 

Publié dans SCIENCES NATURELLES

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