L'oeil et le processus de la vue

Publié le par estaran

L'oeil et le processus de la vue

( Le Grand Évangile de Jean [GEJ], Le Soleil Naturel [SN], Terre et Lune [TL], La Mouche [Mo], Evangiles de la Nature [EN], Mystères de la vie [MV] et Mystères de la Création [MC], extraits cités par Victor Mohr)

Par son énergie et son influence sur les planètes, la lumière du soleil fournit la preuve la plus évidente que le soleil est le producteur de toute la vie naturelle:

"Lorsque le soleil disparaît tout à fait, les esprits vitaux de la nature s'endorment les uns après les autres, chacun pour soi, et parce qu'ils se reposent intérieurement et que leur légère enveloppe ne vibre pas, l’oeil de la chair ne perçoit plus leur présence et leur existence, et la conséquence tangible en est pour cet oeil charnel la nuit la plus obscure. (GEJ IV/146,6)"

"...Mais lorsque, en un lieu quelconque, un esprit naturel ou toute une grande compagnie d'esprits naturels, qui sont ces langues de feu que tu as pu voir comme tous ceux qui sont présents ici, est pris d'un mouvement de vibration intérieure extraordinaire, alors ce point précis devient d'une clarté et d'une luminosité perceptible à l’oeil, et c'est le signe qu'en cet instant, quelque chose s'assemble et naît.

Mais en un tel moment, des foules innombrables d'esprits de la nature sont également stimulés dans un très large voisinage, et il se met donc à faire clair très loin à la ronde. Plus intense est l'activité vibratoire de la sphère d'esprits naturels qui stimule les esprits voisins, plus la clarté s'étend loin à la ronde, et c'est ainsi que la foule des esprits s'étant assemblés pour devenir quelque chose se convertissent à une activité semblable: la démonstration la plus éloquente en est donnée par la lumière du soleil, avec sa puissance productive et l'influence qu'elle exerce sur les corps célestes suffisamment proches." (GEJ IV/146,7-8)

"...Dès qu'un rayon de lumière avec son mouvement rencontre un objet, les particules qui composent cet objet commencent à vibrer souvent avec ceux des rayons lumineux des billions (millions de millions) de fois par seconde. Ces vibrations produisent un tri parmi les particules de lumière, tri qui se manifeste par une couleur de la surface de l'objet, visible grâce à la lumière renvoyée vers l'observateur. À cela s'ajoute la réaction qui a lieu dans les éléments de l’oeil, en particulier la nouvelle réfraction que subissent les couleurs réfléchies dans l'iris et dans les autres parties de l'organe de le vue.

'Voir' ne signifie donc rien d'autre que remarquer chaque objet dans la couleur reflétée, qui est étrangère à l'objet, tandis qu'il a absorbé toutes celles qui conviennent à sa nature, tant les principales que les secondaires, car elles sont nécessaires à son existence.

Par conséquent, le noir n'est pas une couleur, car l’objet a absorbé toutes les couleurs. Et le blanc n'est pas non plus une couleur, parce que l'objet qui apparaît à l’oeil est totalement privé de la capacité d'absorption et repousse tous les rayons de lumière, dès qu'ils tombent sur lui, sans les décomposer pour ses besoins... 38

L'EFFET D'UN SIMPLE RAYON DE LUMIERE EST LE GRAND FACTEUR QUI PRODIGUE TOUTE VIE." (MC, chap. 28)

"...Quand un rayon de lumière, provenant d'étoiles lointaines, frappe votre oeil, pensez que si votre oeil n'était pas de nature solaire, il ne pourrait pas le remarquer! Dans l'humidité du globe oculaire se trouve un monde de lumière, qui est homogène à la lumière irradiante provenant de l'univers entier et produit ainsi, dans l'être humain, la vie ou le même processus que celui que la lumière provoque dans toute la création.

Votre organe visuel est un de ces intermédiaires qui - avec, et à travers le visible - élèvent l'âme vers le spirituel et l'invisible.

De là dérive votre proverbe: "L'oeil est le miroir de l'âme". Oui, dans ce degré même où le monde matériel infini se reflète, du dehors, dans votre oeil, dans ce même degré aussi brille, à travers lui, votre monde spirituel." (MC, chap. 25)

"...L’oeil, en tant qu'organe réceptif des impressions extérieures, est négatif, mais en tant que miroir du monde intérieur, il est positif. Ce qui est ici désigné comme "positif" et "négatif" est, exprimé en termes différents, dans la vie de l'esprit par un rapprochement, ou un éloignement de Moi et de Mes lois." (MV, chap. 11)

"...Ce que, inconsciemment, vous recevez depuis d'énormes distances au moyen de la lumière stellaire, rayonne à nouveau, spiritualisé, depuis votre petit organe visuel, reliant ainsi des mondes matériels infinis avec des esprits infinis revêtus de matière. La lumière matérielle réveille la lumière spirituelle. La lumière vous montre Ma Création et Mon Amour, avec ses merveilleux attraits, dans le but d'éveiller en vous la lumière spirituelle." (MC, chap. 25)

"...Comme vous voyez, Mes Chers Enfants, dans l’oeil - dans la rétine, dans les humeurs vitreuses ou aqueuses, dans la lentille cristalline, dans l'iris, dans la cornée - J'ai mis ensemble des matériaux et des éléments qui sont entièrement de nature solaire, ne portant en eux que des substances lumineuses; cependant, spiritualisés dans l’oeil, ces éléments sont à la base encore de bien d'autres transformations, que vous pouvez bien constater, sans savoir cependant comment elles arrivent. Ce qui se produit lors de la vision matérielle, lorsque l'âme accueille ce qu'elle voit à l'extérieur, se produit aussi lorsque l'âme, bien involontairement souvent, donne à voir à travers l’oeil, ce qui se passe en elle; et là vous voyez apparaître à nouveau une autre grande capacité, celle par laquelle l'âme peut faire part des états ressentis dans la vie spirituelle la plus intime, qui peuvent être perçus dans l’oeil sans en altérer ses éléments ni sa forme extérieure visible... Cette vie spirituelle qui pénètre l’oeil en ces états d'esprit, est à nouveau un impondérable qui ne peut être ni compris, ni mesuré, mais seulement perçu par l'homme, lorsqu'un tel rayon de lumière spirituelle provenant de l’oeil de l'interlocuteur, frappe son propre oeil, sans qu'il puisse être expliqué d'où il arrive, ce qui l'engendre, et qui ne peut être caché, malgré la volonté de l'homme. Cet impondérable, c'est précisément ce facteur de la lumière que, Moi, dans la précédente Communication, J'ai dénommé la "puissance spirituelle"... Lors d'élans nobles du coeur, quand l'âme s'enthousiasme pour ce qui est plus élevé et plus spirituel et quand son ardeur augmente, il arrive même que le processus physique commun de la vue disparaisse et qu'un autre prenne sa place, révélant alors à l'être humain un monde tout spirituel, auquel lui-même peut-être auparavant ne croyait pas. Quand l'âme passe dans l'au-delà, l'être humain garde seulement 39

avec lui les composants spirituels correspondant à l'organisation de tout son corps et de l’oeil, avec lequel il est capable de percevoir la raison et la cause et pas seulement l'effet de l'esprit dans la matière... Cet oeil spirituel est celui qui après le trépas, fera tout voir clairement à celui qui s'était intéressé à Me connaître à travers Mes OEuvres et Mes Paroles. Car, comme pour toute autre organe du corps, seul le suivra dans l'au-delà la composante spirituelle de l’oeil qui, si elle était déjà exercée durant la vie terrestre, lui serait d'une très grande utilité; mais cela n'est pas si facile à atteindre, étant donné que pour la plupart des hommes, le triple voile de Moïse adhère à leurs yeux. Si les hommes voyaient avec l’oeil de l'esprit, ils apercevraient devant eux, un monde qui diffère de celui vu avec l’oeil physique; et ils verraient la RAISON et la CAUSE, et non seulement l'EFFET de chaque chose." (MC, chap. 30)

"...Lorsque Je créai la lumière, Je dus créer aussi l’oeil, comme organe réceptif de la lumière; et, étant donné que seul le semblable attire le semblable, il s'ensuit que l’oeil est composé aussi des mêmes éléments que ceux de la lumière." (MC, chap. 30)

S'il n'avait été particulièrement conçu, l’oeil ne pourrait distinguer l'image du soleil comme séparée et bien plus lumineuse que le reste du firmament.

"(Le Seigneur:) « Et Je vous réponds: ce serait immanquablement le cas si Je n'avais fait l’oeil en sorte que, dans toute lumière et tout reflet d'un objet lumineux, grâce à une certaine réaction, le rayonnement du contour, pénétrant dans l’oeil par une toute petite ouverture sous forme de lignes se coupant selon un certain angle, parvienne avec une plus grande intensité sur la rétine particulièrement excitable et de là au nerf optique encore plus excitable.

Grâce à cette disposition, les flux lumineux excités une seule fois sont exclus, et seuls les rayons des contours principaux parviennent, divisés en deux, à la rétine hautement sensible et de là au nerf optique, par lequel l'image est ensuite imprimée par les organes appropriés sur les tablettes du cerveau d'une manière conforme à l'image ou par des signes correspondants, et présentée à l'examen de l'âme.

Si l’oeil n'était pas ainsi organisé, il est vrai que vous ne pourriez pas voir le soleil comme une image lumineuse distincte en soi, et que tout ne serait qu'une mer de lumière uniforme, telle celle que plusieurs hommes ont vue en esprit dans l'extase et dans laquelle ils ne pouvaient pas même différencier leur être propre de la lumière universelle.»" (GEJ, IV/219, 6-8)

L’oeil humain est en parfaite correspondance avec une gousse-globe d'univers(*) qui contient, en son centre, un immense soleil central:

"Observez l’oeil d’un homme ou bien d’un animal! Il est en parfaite correspondance avec une gousse-globe d'univers; au centre de l’oeil se trouve la pupille qui, en premier lieu, spécialement chez de nombreux animaux, a une lumière propre; d'autre part, elle accueille également la lumière des autres objets, tout comme un soleil, de quelque nature qu'il soit, qui

(*) Univers clos régis par un soleil central autour duquel gravitent des amas de galaxies, gouvernés chacun par un soleil central de deuxième ordre, autour desquels gravitent des galaxies, chaque galaxie étant ensuite gouverné par un soleil central de troisième ordre autour duquel gravitent des amas stellaires, chaque amas stellaire enfin est gouverné par un soleil central de quatrième ordre autour duquel gravitent des soleils planétaires avec leurs planètes, les lunes de ces dernières, les comètes et les astéroïdes. Cf par exemple GEJ, II/139. (N.d.T.) 40

se trouve à l’intérieur de la gousse, accueille la lumière venue d'ailleurs. Voyez ensuite (de l'intérieur) comment les parois internes de l’oeil réfléchissent la lumière venue de l'extérieur à travers le cristallin et renforcée par la lumière propre du cristallin, et la renvoient dans le lointain. Parce qu'il est nécessaire que vous sachiez que vous ne voyez pas les objets mêmes, mais bien seulement leurs images, et cela par le processus suivant: Les images sont d'abord accueillies par la membrane noire qui se trouve sur l'arrière de l’oeil après avoir traversé la lentille cristalline; et, immédiatement après avoir été accueillies, elles sont rejetées au-dehors de vous, parfaitement éclairées; après quoi, vous apercevez aussitôt les objets, justement à la place où, en eux et par eux-mêmes, ils se trouvent dans la réalité, hors de vous."

(SN, chap. 6, 5)

L’oeil ne perçoit pas directement les corps célestes, mais seulement leur image formée par cet immense oeil terrestre qu'est l'atmosphère, et en particulier la troisième région atmosphérique de la Terre :

"...car sans cet oeil tellurique universel, aucune créature sur la Terre ne pourrait voir quoi que ce soit de ses propres yeux; car c'est à travers cet oeil justement que l'homme voit le soleil, la lune et les étoiles. Et Je crois qu'il devra être très clair que l'homme avec son oeil minuscule ne pourrait jamais regarder l'énormité du soleil, si le grand oeil terrestre ne réduisait pas d'abord le soleil à la dimension d'une petite image, et ne la conduisait pas ensuite à l’oeil humain. Donc que personne ne croit pouvoir voir le soleil, la lune et les étoiles comme ils le sont vraiment et à leur réelle immense distance; mais ce que tous voient n'est que leur image sur la surface du grand oeil terrestre universel, surface qui, comme dit une autre fois, est plus brillante que le plus pur miroir d'eau, et pour cette raison est on ne peut plus apte à recueillir les images des immenses corps de l'univers qui sont autour d'elle." (TL, chap. 21)

Si l’oeil voyait les objets eux-mêmes, alors il devrait voir toutes les choses dans leur taille réelle:

"...Que tout ce que l’oeil voit ne soit perçu, du fait de la structure en forme de gousse-globe de l’oeil, qu’à une échelle fortement réduite, est prouvé par le fait que même les plus petits objets peuvent être extraordinairement agrandies par un microscope. Cette opération n'est rien d'autre qu'un rapprochement apparent de l'objet vu, ou plutôt de son image lumineuse ramenée à la vraie taille de l'objet." (SN, chap. 6, 6)

"...En outre, l’oeil devait être construit de façon que le rayon de lumière, en raison de la grande vitesse avec laquelle il pénètre en lui, non seulement ne l'endommageât point, mais bien plutôt laissât aussi à l'âme le temps de contempler les images qui lui parviennent à travers l’oeil, en tant que représentations spirituelles de ce qui est vu.

Et étant donné que l'âme est en liaison avec l’oeil par l'entremise du cerveau au moyen d'un nerf, et que dans le cerveau, les facultés de l'âme, au moyen de la matière de la masse cérébrale, doivent aussitôt développer un processus de discernement et de compréhension spirituelle qui est plus lent que la lumière, des dispositions durent être prises pour ralentir la rapidité du rayon de lumière; c'est à ce but principal justement, que servent les diverses humeurs qui constituent l'intérieur de l’oeil, en tant que milieu de propagation et de décomposition. 41

Voyez le sang qui avec une grande force, sous la pression du coeur, est acheminé dans toutes les parties du corps, jusqu'aux vaisseaux capillaires les plus fins; ce sang doit, dès qu'il s'approche du cerveau, ralentir sa course, afin que la médiation entre l'esprit et la matière, qui se déroule en toutes les parties du cerveau, se produise lentement pour ne pas troubler ce qu'il y a de spirituel dans la liaison. Voilà pourquoi dès que la grande aorte tourne vers la tête, elle n'y va pas directement, mais atteint le cerveau avec des courbes, pour affaiblir par là la pression du sang, et laisser le temps à l'âme de former l'essence spirituelle de ce qu'elle reçoit à travers la substance matérielle.

Et ce qui arrive dans le cerveau, se produit aussi dans l’oeil et son contenu, et de même dans l'organe de l'ouie, l'oreille, où la structure des osselets ralentit et modifie les vibrations des ondes sonores afin qu'elles puissent se transformer en quelque chose de spirituel.

Dans Mon Royaume, J'ai besoin de peu de facteurs pour obtenir de grands résultats; et de nouveau vous pouvez voir comment J'ai pourvu à tout, ici par la courbure d'une artère afin que vous puissiez penser, là avec quelques humeurs aqueuses afin que vous puissiez voir, ce qui signifie que dans le premier cas vous puissiez saisir ou embrasser tout le royaume de la pensée, et dans le second cas toute Ma Création visible !

La pénétration des rayons de lumière à travers les substances qui se trouvent dans votre oeil et qui sont apparentées à la lumière, c'est-à-dire, le magnétisme et l'électricité qui se trouvent dans le phosphore - ne serait pas suffisante. Je dus aussi prévoir que le rayon de lumière ne pénétrât pas dans l’oeil à l'état non réfracté, c'est-à-dire à l'état de lumière blanche; et donc, à ces substances J'ajoutai d'autres substances et éléments qui en aidassent la réfraction; de sorte que vous puissiez remarquer les objets lorsque le rayon de lumière tombe sur eux, où il se réfracte également, selon les mêmes lois, et révèle ses couleurs, selon ces processus physico-chimiques que Je vous ai déjà décrits suffisamment avec les communications précédentes.

Cependant, même cela n'était pas encore suffisant; étant donné que Je voulais rendre saisissable à vous, êtres vivants, Ma Grande Création, à travers un organe aussi petit, il était naturel qu'il faille encore un dispositif pour reproduire en petit l'image de ce qui est grand.

Les nombreux rayons de lumière venant des objets devaient donc d'abord être "rassemblés" pour être ensuite, dans le petit oeil, à nouveau "dispersés", rendus "divergents", pour former une image réduite des objets qui se trouvent devant vous et hors de vous.

Dans ce but, Je posai derrière la pupille de votre oeil la lentille cristalline qui reçoit les rayons, les concentre, et puis les laisse aller à nouveau se séparer sur le pigment de la rétine, pour pouvoir reproduire l'image de l'objet, sur le fond velouté qui fait fonction de miroir.

Votre science, qui se base sur la théorie de l'image renversée sur la membrane nerveuse, qui ensuite se redresse quand elle est réfléchie par l’oeil, se trouve dans une grande erreur; car vos opticiens ont bien trouvé ce résultat du renversement de l'image, en employant une lentille de verre polie comme la lentille cristalline de l’oeil, c'est-à-dire convexe des deux côtés; seulement ils ont oublié que le verre est privé de vie, et que par conséquent, la réfraction des rayons de lumière sur lui est bien différente; alors que dans l’oeil tout vit, en partie matériellement et en partie spirituellement, et que l'âme en lui, pour ce qui est du processus visuel, procède d'une façon totalement différente de ce que, justement, les opticiens et les oculistes croient. 42

Je voudrais seulement attirer l'attention de ces messieurs sur une chose, et précisément: Etant donné qu'ils veulent expliquer tout le processus visuel uniquement par la géométrie basée sur le cercle, comment feraient-ils pour construire une image dans l’oeil d'une chèvre, d'un cheval, d'un boeuf, etc. chez lesquels la pupille n'est pas ronde, mais bien plutôt un quadrilatère allongé ?

Certes, pour de tels savants, peu leur importe comment voient les bêtes; et d'autre part, ils ne peuvent même pas l'apprendre puisque les animaux ne peuvent le leur dire. Cependant, ils peuvent être sûrs que les animaux, malgré la pupille quadrangulaire allongée, y voient tout aussi bien que les hommes, et certains animaux, encore mieux.

Qu'ils soient persuadés que, partout où J'ai donné un organe de vision à un être vivant, Je l'ai adapté en conformité avec les nécessités de leur existence. C'est ainsi que vos savants pourront noter que même la taupe ne se trouve pas en difficulté dans l'obscurité souterraine, parce qu'elle y voit encore là, et qu'il y a donc là encore de la lumière alors qu'eux-mêmes ne pourraient plus en percevoir, que la chauve-souris voit dans la nuit profonde les minuscules moucherons qui errent dans l'air, et que l'aigle, s'élevant à une surprenante hauteur, aperçoit cependant sa nourriture qui rampe sur le terrain. À ces animaux sont naturellement nécessaires de tout autres yeux que ceux donnés à l'homme, lesquels ne peuvent même pas supporter le rayon direct du soleil; alors que par exemple, une mouche, et avec elle tous les insectes bourdonnants, dont la tête consiste seulement en deux yeux sphériques, supportent toujours et tranquillement la vue de toute la moitié de la voûte céleste, avec le soleil resplendissant, sans en subir de dommages; et au contraire, ils se réjouissent de cela." (MC, Chap. 30, 11-22)

"...Vous voyez, notre mouche a aussi une paire d'yeux qui sont si grands, qu'ils forment presque la septième partie de la totalité de son corps. Chacun de ces yeux, de par lui-même, n'est cependant pas, comme vous pourriez peut-être le croire, un oeil simple, mais est composé à son tour de plus de mille petits yeux. Ces yeux sont ainsi disposés avec ordre l'un à côté de l'autre, comme les cellules d'une ruche; chaque oeil particulier est pointu en forme de cône, et tous convergent enfin vers un centre visuel commun; ainsi disposés ils font fonction dans notre petit animal de microscope d'une puissance d'agrandissement indescriptible pour vous, à l'aide de quoi cet insecte peut apercevoir même chacun en particulier de ces organismes atomiques mentionnés ci-dessus. (Pour les opticiens, voilà un inestimable objet d'art, nouveau, et cependant très ancien.)..." (Mo, chap. 4)

"Dans la majeure partie des cas, en ce qui concerne les inventions et ressort les découvertes, vos savants ont diffusé de nombreuses erreurs, parce qu'ils ont conclu sur l'animé à partir de l'inanimé, et de là ont surgi des contradictions qu'ils ne sont pas en mesure d'expliquer. L'autopsie des cadavres, par exemple, est un moyen pour découvrir dans le corps humain les dysfonctionnements les plus grossiers qui ont pu causer le trépas. Mais, si l'on veut parler par symboles: L'horloge s'est arrêtée, et la force opérante qui la faisait marcher a cessé. Cela peut être dû en partie aux roues dentées, au ressort, à l'huile, qui, au début, gênaient le mouvement de l'horloge, et ont fini par le faire cesser. Mais il peut y avoir beaucoup d'autres influences qui ont privé l'horloge de son fonctionnement. Chez l'homme, le mouvement est le principe de vie de l'âme, qui remonte en définitive aux deux grands facteurs qui, dans Ma Création, sont les seuls à produire la vie, à savoir le magnétisme et l'électricité. Tant que ceux-ci peuvent s'écouler et affluer dans le corps humain, dans la juste mesure, en 43

écartant ce qui a été usé, et en aidant à amalgamer le neuf, une santé normale est possible, ainsi qu'une poursuite normale de l'existence; mais dès que cet équilibre vient à manquer, et cela souvent par la faute même des hommes, le corps tombe malade et puis meurt. Et dans le cas où le cadavre est soumis à l'autopsie, on y découvre tout au plus la destruction qui a causé ce déséquilibre de la circulation des facteurs principaux; mais le vrai facteur de vie s'en est allé, et avec lui toute possibilité de découvrir la vraie cause du trépas." (MC, chap. 30, 22-25)

De profonds secrets sont donc cachés dans l’oeil humain:

"Quand l'homme, avec son oeil - ce petit soleil placé dans son corps - contemple le ciel étoilé, l’oeil lui-même devient un petit univers contenant des milliards de soleils en circulation sur leurs orbites et de soleils centraux qui lancent à travers les espaces sans fin leur lumière primordiale. L'oeil humain en ces moments est le porteur d'une Création entière infinie, et le rayonnement et le reflet des soleils dans l’oeil semblable à eux suscite dans l'âme la sensation due au prodige de l'immensité qui se retrouve dans le très petit, et peut se reconnaître ce qu'en elle-même elle est vraiment."

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