Les esprits de la troisième région atmosphérique (suite )

Publié le par estaran



LA TERRE ET LA  LUNE

 



 

(dicté par le Seigneur à Jacob Lorber le 4 juin 1846

 

 

- 9 février 1847 -



CHAPITRE 28

Les esprits de la troisième région atmosphérique ( suite et fin )

 

- 10 février 1847 -

 

Mais pendant ce temps que fait l'esprit ?
Il œuvre selon les lois de l'amour et règne donc en cette région, et justifie ainsi par sa présence et par son action conforme à l'amour, l'existence de cette pure sphère atmosphérique ; en outre il aplanit et ordonne les voies pour ceux qui montent comme novices en cette région, et leur assigne demeure et travail ; ensuite il règne sur les esprits déjà plus purs de la région située au-dessous et les instruit ; et quand là se manifestent des désaccords et des perturbations, il descend comme tous ses semblables comme ministre de paix, et son action est alors très énergique.

Et lorsque arrivent des esprits étrangers d'autres corps de l'univers, il les examine, et s'ils sont trouvés aptes il leur montre la juste voie pour s'établir sur la Terre; il est aussi présent avec son influence aux actes de la procréation, et il vient en aide à ces esprits récemment arrivés sur la voie de l'incarnation terrestre, de même qu'il a soin que ces esprits soient soumis, durant l'incarnation, exactement à ces épreuves qu'eux dans leur monde d'origine ont convenu d'affronter dans le but de devenir des enfants du Seigneur.

En cette troisième région demeurent et œuvrent donc réellement ces esprits bien connus de vous qui sont appelés esprits tutélaires des hommes.
Toutefois ces esprits purs ne sont pas encore des gouvernants absolus, ni ne peuvent encore l'être pour la raison qu'en plus d'un domaine il leur manque encore une connaissance parfaite, et cela, pour les motifs déjà indiqués auparavant ; par conséquent au-dessus d'eux et parmi eux veillent continuellement des esprits angéliques parfaits, qui donnent toujours à ces esprits les instructions opportunes exactes au sujet de ce qu'ils ont à faire, et comment ils doivent se comporter.
 Mais pour les esprits de cette troisième région, leur demeure est tel un vrai paradis rempli de toute magnificence, et ils y trouvent tout ce dont leur cœur, dans l'amour envers Dieu, peut se réjouir.

Ici, il y a des pays splendides au-delà de toute expression, mais qui se présentent selon les qualités de l'esprit ; car ici chaque esprit est déjà le créateur du terrain où il pose les pieds et du milieu où il vit.
Ce milieu est extrêmement porteur de fruits et riche de toute chose ; l'esprit jouit de tout cela en toute plénitude et la faim est bien loin ; et voyez, c'est justement en cette jouissance que l'esprit recueille à nouveau progressivement tout ce qui de sa propre entité était resté accroché à la Terre ; les fruits et les paysages ambiants montant de la Terre par l'effet, pour ainsi dire, d'une action réfléchie, se forment en cette troisième région par un procédé psychique spécifique.
L'esprit reconnaît que tout cela est sien et l'accueille à l'intérieur de la sphère de sa propre connaissance, et ensuite sur la base de cette reconnaissance il parvient à la vision effective de ce qui est sien et il en jouit en l'accueillant pleinement dans sa propre entité.
Quand il a recueilli en lui tout cela, et quand, pour ainsi dire, il ne doit plus rien à la Terre et que celle-ci ne lui doit plus rien, alors seulement il a atteint sa solidité complète, et il peut dès lors être accueilli dans le royaume des Cieux afin d'être acheminé vers la perfection supérieure ultérieure.

Cependant il peut arriver qu'il y ait des esprits qui pour des raisons qui vous sont déjà connues, ont des choses leur appartenant sur d'autres corps de l'univers ; ces esprits montent alors dans les sphères de ces mondes d'où ils ont tiré leur capital spécifique, ou bien même où ils ont corporellement vécu autrefois, dans le but de recueillir aussi là ce qui leur appartient ; mais tout cela toujours en parcourant les voies de l'amour, qui seul est le principe attractif ; or tout cela doit arriver selon un libre choix, sur la base duquel chaque esprit aspire ardemment à rassembler en lui ce qui est Mien afin, en raison de son grand amour pour Moi, de Me le rendre en plénitude de mesure et de perfection.



Or, cette réminiscence pour ainsi dire spéciale, l'esprit ne pourrait pas l'obtenir si, dans l'entité psychique, n'était pas accueilli tout ce qui appartenait originellement à l'entité elle-même, et tout ce que lui, durant ce vaste cycle de temps, eut à s'approprier.
Et c'est pourquoi il est aussi écrit que tous les cheveux de la tête sont comptés, et que seul celui qui vit selon Ma Doctrine récolte, tandis que celui qui vit autrement, celui-là disperse et gaspille.
Et ainsi arrive-t-il que l'esprit doive attendre quelque temps, jusqu'à ce que ce qui est sien ait été rassemblé par sa propre entité.
Mais comment l'esprit reconnaît-il ce qui lui appartient ? Cela est réglé déjà dans l'Ordre Éternel. Comme chaque herbe, dans l'enchevêtrement infini des éléments spécifiques, trouve exactement ce qui lui est propre, encore plus exactement l'esprit trouve ce qui est sien.

Publié dans DIGNITE HUMAINE

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