Action de la lumière sur l’air atmosphérique

Publié le par estaran

LA TERRE ET LA LUNE

                      (dicté par le Seigneur à Jacob Lorber le 4 juin



CHAPITRE 21

Action de la lumière sur l’air atmosphérique

 

- 30 Janvier 1847 -



Pour comprendre, comme dit, de manière plus fondamentale encore, que dans l'air atmosphérique il existe une quantité innombrable d'éléments simples ou bien - comme les savants du monde les dénomment - d'éléments spécifiques, il est nécessaire d'être conduit là où l'on peut arriver à la connaissance et où l'on peut acquérir l'irréfutable certitude sur l'origine de ces éléments spécifiques, et quelle est la cause de leur apparition, de leur existence et aussi de leur disparition.

Voir tout cela, Je le répète, n'est absolument pas difficile pour qui est tant soit peu de bonne volonté et non un savant à la motivation toute diplomatique, dont la diplomatie sera comme un voile de Moïse devant ses yeux, mais un voile qui, contrairement à celui de Moïse, l'empêchera de voir et de comprendre ce que l'homme le plus simple saisit et comprend avec la plus grande facilité.

Quiconque donc - Je le redis - est tant soit peu de bonne volonté et n'a pas de voile devant les yeux, celui-là trouvera très évident que ces innombrables éléments spécifiques dans l'air atmosphérique ne sont point des rêveries et des inventions, mais qu'ils existent réellement, et que, comme toute chose, ils ont une cause bien fondée et efficace.

Levez les yeux, voyez comme brillent les étoiles innombrables dans la profondeur de l'éther infini qui n'a en aucun lieu ni commencement ni fin ! - L'homme reste extasié quand le scintillement de tous ces millions d'étoiles frappe ses yeux ; et combien par contre il s'attriste lorsque quelque nuit trouble lui interdit le spectacle sublime du ciel constellé.

N'est-ce pas un effet réel que cette sensation d'enthousiasme bienfaisant qui saisit l'âme humaine ? -
Certes, tout cela est dû à l'action de la lumière qui vient à elle depuis ces lointaines régions du ciel ; et c'est la lumière qui forme l'air atmosphérique, cet œil immense qui entoure les corps célestes, comme c'est aussi la lumière seulement qui forme l'œil humain et le fait semblable à elle ; car si l'œil humain n'était pas lumière, jamais il ne pourrait la percevoir.

Quand l'homme, avec son œil - ce petit soleil placé dans son corps - contemple le ciel étoilé, l’œil lui-même devient un petit univers contenant des milliards de soleils en circulation sur leurs orbites et de soleils centraux qui lancent à travers les espaces sans fin leur lumière primordiale.
L'œil humain en ces moments est le porteur d'une Création entière infinie, et le rayonnement et le reflet des soleils dans l’œil semblable à eux suscitent dans l'âme la sensation due au prodige de l'immensité qui se retrouve dans le très petit, et peut se reconnaître ce qu'en elle-même elle est vraiment.

Qui peut nier cela ? Tout au plus quelqu'un qui soit vraiment aveugle, ou bien quelqu'un, comme il y en a beaucoup maintenant, à qui est beaucoup plus cher le mégot fétide de cigare pendant hors d'une bouche puante, que tout un ciel parsemé d'étoiles, un ciel que lui peut-être, sans le vouloir, voit parfois dans le miroir tandis qu'il est en train de contempler sa propre personne, afin de constater si le vêtement très collant qu'il n'a pas encore payé à son tailleur lui convient bien, et si avec ce vêtement l'abominable mégot qu'il est en train de mâchonner ne détonne pas.
Mais il n'est pas ici question de telles larves humaines; ces larves sont dans le monde justement pour la même raison qu'il y a de grosses mouches sur le fumier ; la bouse est leur trésor, parce qu'ils ne sont eux-mêmes rien d'autre que de la bouse. De semblables gens ne contemplent certainement pas les étoiles, ni n'ont des yeux pour Mes œuvres !

Publié dans SCIENCES NATURELLES

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