S20 Les circonstances vous serviront de bonne école "53 sermons"

Publié le par estaran

 

 

SERMON N°20

( Le Sermon du I° Dimanche après

Pâque )

« Et Jésus entra les portes étant closes.. »

- Jean XX. 19 –

 

Plus augmentera le nombre des croyants en ma doctrine, telle que je vous la présente maintenant, plus ils devront passer aussi par toutes les phases, à savoir : l’enthousiasme en premier lieu, puis de là passer par le doute, puis par l’incrédulité et par toutes les violentes agitations de la vie spirituelle, parce que les circonstances témoigneront souvent contre moi.

Les hommes, qui ne voudront pas cesser de participer à la vie mondaine, seront ceux qui tenteront de détourner et d’ébranler mes fidèles dans leur foi ; ils les haïront et les persécuteront, et si c’est possible, ils se vengeront d’eux.

Mes fidèles et mes futurs enfants devront traverser l’ultime épreuve du feu pour arriver à une vraie confiance en moi, parce que, de même qu’autrefois j’envoyai mes disciples, ainsi ces derniers fidèles avant d’être envoyés aussi pour inculquer la foi e la confiance en moi, devront nécessairement eux-mêmes la posséder au plus haut degré.

Et comme vous devez me reconnaître à mes paroles et à leurs actes, afin de pouvoir ainsi fournir aux autres la preuve de fait que la confiance et l’amour vrai représentent les premières qualités requises pour pouvoir devenir dignes de moi.

Je dis aussi à Thomas, après qu’il se fut par lui-même convaincu de ma résurrection : « Maintenant oui, tu crois, mais je te dis : bienheureux ceux qui ne voient pas, et cependant croient. »

( entendre est mieux que voir, comprendre intérieurement est meilleur et supérieur à tous les deux. )

Et vous aussi, mes fils, vous êtes aussi hésitants, découragés, et vous commencez à douter de mes paroles, et plus d’un retourne de nouveau au monde et à ses séduisants attraits, quand tout ne va pas promptement selon ses désirs, sans aller à la recherche d’une ouverture de lumière en votre intérieur si nécessaire, au moins quand surgissent d’apparentes contradictions en raison de certains événements qui, à première vue semble ne pas s’harmoniser avec mon amour qui embrasse tout ; et je dois dire :

Epargnez vos larmes, car celui que vous pensez loin et séparé de vous, vous est tout proche ; cependant il n’est pas visible corporellement comme autrefois, mais bien spirituellement.

En cette occasion j’opérai aussi des miracles et précisément je leur ouvris les yeux et les oreilles de l’esprit, dans le but de les persuader encore davantage de ma divinité, et afin qu’ils acquièrent le courage nécessaire pour faire front à tous les dangers à venir, que les circonstances et leur mission auraient dû apporter avec elles.

Si, en ce temps, j’accordai à mes disciples, avec mon souffle, l’esprit Saint, et si je leur donnai le pouvoir de pardonner ou de retenir les péchés, cela put se faire seulement pour la raison qu’ils étaient arrivés à la ferme conviction qu’il n’y a qu’un seul Dieu qui est un esprit, et ne peut être conçu que comme tel, et que justement ce Jésus était leur guide et leur Dieu. Suite à cette conviction, il me fut possible de leur transmettre ma puissance, et de faire en sorte que celle-ci agisse en mes disciples et, par leur intermédiaire, là où la nécessité l’aurait demandé, de manière particulière pour des fins élevées et spirituelles dans le strict but de guider les hommes sur la voie qui conduit à la maison du Père.

Ainsi, devez-vous vous-mêmes être renforcés, vous et tous mes fidèles à venir, afin de pouvoir avec la ferme confiance en ma puissance et ma coopération, opérer des choses qui sont étrangères et même impossibles à l’homme ordinaire, mais qui au contraire seront faciles aux régénérés dans l’esprit.

Les temps et les circonstances vous serviront de bonne école, car nombreux sont ceux que j’ai appelés à cet effet ; mais ensuite pour être élus, cela ne tient pas à moi ; mais vous êtes appelés vous-mêmes à vous élire par votre volonté active en ayant confiance en moi.

Ne fermez donc pas votre cœur à mon appel paternel, et ne perdez pas courage ; je suis et serai toujours près de ceux qui voudront rester avec moi à tout prix.

L’important est que la confirmation vous soit donnée intérieurement, afin que vous soyez plus aptes à vous rendre utiles : à moi, à vous-mêmes, et à votre prochain, comme moi-même, j’ai été utile à mes disciples durant le temps passé avec eux.

Ne permettez pas que votre cœur soit assailli par le doute et n’affaiblissez pas votre confiance en moi, en vous laissant cueillir par des subtilités extravagantes ; mes enfants doivent toujours tenir l’âme tournée vers la haute signification de la vie , c’est-à-dire, au-dessus de toutes les choses du monde, en se souvenant toujours de mon amour, de mes soins paternels pour eux comme pour toutes les créatures, en n’oubliant pas mon sacrifice, afin que leur cœur sensible à la souffrance puisse être constamment poussé vers mon amour dans la foi inébranlable et dans la confiance en moi, et pour qu’à la fin, ils aient un vrai soutient en toutes les adversités de la vie, telle une solide forteresse inexpugnable contre tous les assauts du doute et de l’incrédulité ; alors oui, c’est pour le coup que vous entendrez toujours résonner en vous la voix qui vous dira : 

« La paix soit avec vous ! » Parce que, là où règne la paix, le cœur étant tourné vers moi et rempli de mon amour, il n’est plus besoin que moi justement je l’apporte : Il suffit que je la confirme seulement : « Que la paix soit avec vous et que plus jamais elle n’abandonne votre cœur ! »

AMEN !

Publié dans LA RESURRECTION

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